Un
enfant dyslexique
présente un « trouble de l’apprentissage de la lecture
survenant en dépit d’une intelligence normale, de
l’absence de troubles sensoriels ou neurologiques, d’une
instruction scolaire adéquate, et d’opportunités
socioculturelles suffisantes ». Il s’agit donc bien d’une
difficulté d’apprentissage de la lecture qui n’est due ni
à un défaut d’intelligence ou à de la paresse, ni à une
inaptitude de l’enseignant ou des programmes pédagogiques.
L’origine
exacte de la dyslexie est inconnue et les tenants
de telle ou telle théorie s’affrontent parfois violemment.
Le traitement proprioceptif se positionne comme un
complément de la prise en charge orthophonique et des
aides pédagogiques. Il se situe en amont: « il
met l’enfant sur les rails et l’orthophonie le pousse ».
La
dyslexie s’accompagne parfois d’autres troubles (qui
peuvent aussi exister isolément):
- difficulté de mise en
place du langage: dysphasie,
- trouble de la
programmation et de la réalisation du geste: dyspraxie
(avec une écriture difficile: dysgraphie),
- trouble de
l’orthographe: dysorthographie,
- trouble du calcul: dyscalculie,
- troubles de la
concentration et de l’attention: pseudo-hyperactivité.
Le
traitement proprioceptif est mieux évalué dans la
dyslexie. Il a un intérêt manifeste dans la dyspraxie et
les troubles de l’attention, ces derniers étant très
souvent liés à des troubles du sommeil paradoxal
secondaires à une proprioception anormale de la langue et
des muscles respiratoires (diaphragme).
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